Le 7 wild Trails c’est 7 défis, pour établir 7 nouveaux records dans 7 pays (Islande, Pérou, Canada, Népal, Nouvelle Zélande, Maroc et Italie) et 6 continents au total.

Mon but est de me rendre sur des parcours sauvages que je ferai en trail running, en autonomie totale et sans assistance.

Ce projet me tient à cœur dans la mesure où il est associé à l’association Everest en Sable et Équipe Défi Joëlette. Mon but est notamment de financer une Joëlette, je pourrais ainsi emmener des enfants handicapés avec moi sur certains de mes défis, ça leur permettra d’en prendre plein les yeux et de sortir de leur quotidien, leur faire vivre des aventures inoubliables !

En 2018 j’ai déjà pu réaliser 4 des 7 défis dont une traversée de l’Islande soit 320km non stop en Juin, effectué le tour de la Cordillera Huayhuash au Pérou, une traversée de 130km avec 8000m de dénivelé positif.

En Septembre je suis reparti en Amérique du Nord pour parcourir la Sunshine Coast au Canada, malheureusement il faut parfois savoir être raisonnable et physiquement, mon corps a lâché.

Je suis reparti en Novembre en Asie faire le tour des Anapurnas au Népal, et ai pu établir un nouveau record sur ce parcours de 220kma avec 14000m de dénivelé.

En mars 2019 je partirai en Nouvelle Zélande pour un nouveau défi de 110km avec 6000m de dénivelé puis en Juin je m’envolerais pour l’Afrique pour réaliser la traversée du Haut Atlas au Maroc dont j’ai pu faire une reconnaissance avec des amis cette année puis le tour de la vallée d’Aoste en Italie en Septembre

« Voilà 5 ans que je n’ai pas de réel « chez moi » et que je parcours le monde tel un vagabond des temps modernes en quête de sensations fortes ! J’ai eu cette idée parce que je trouve que le trail en compétition a évolué, on a perdu ce côté aventure d’il y a 15 ans à l’époque où j’ai débuté dans l’ultra trail et qui est vraiment ce qui me fait vibrer. »

Mon rêve serait de faire le tour du monde uniquement avec la force de mon corps. Traverser les océans en ramant, gravir les sommets en skiant et en courant ou même en pédalant …. Faute de moyens ce projet n’est pour le moment pas réalisable, mais je sentais qu’il fallait que je fasse quelque chose avant de ne plus avoir cette motivation.

C’est un projet qui réside dans le partage, je ne vis pas ces aventures seul, que ce soit par les gens incroyables qui croisent ma route, ceux qui partagent l’aventure à mes côtés que ce soit sur le terrain ou bien virtuellement via le contenu que je mets en avant sur mes réseaux.

Je suis accompagné par une équipe média, de production photo et vidéo, on va créer 8 films et faire par la suite une tournée internationale pour les diffuser et faire partager ces paysages et cultures que j’ai eu l’occasion de découvrir lors de mes défis.

L’aventure c’est un peu ma vie, et ce projet me ressemble, il est rustique, autonome et très dur. Ça représente aussi un retour aux valeurs traditionnelles, faire rêver ceux qui n’ont pas la capacité de voyager dans de tel milieu.

Je suis globalement assez autonome, je m’auto-gère.

J’ai des amis qui m’accompagnent et avec me donnent un coup de main niveau communication, réseaux sociaux et création de contenu.

J’ai 2 cameraman avec moi, Thomas et Stéphane d’Expecom qui m’accompagnent pour effectuer les images afin et monter mes films sur mon défi. J’ai également mon partenaire RaidLight qui me fournit un équipement de qualité et Unifer ainsi que d’autres entreprises qui m’apportent un support financier.

Je planifie tout à l’avance (vols, locations, hébergements qui se font globalement sous tente, en refuge ou chez l’habitant).

Généralement pour un séjour nous partons une dizaine de jours pour prendre le temps de s’acclimater au pays, de le visiter et de s’y imprégner.
La date exacte du défis est prise dans une fourchette de 3 à 4 jours pour avoir une bonne fenêtre météo et dès l’heure du départ, je reste autonome jusqu’à la ligne d’arrivée.

J’emporte tout mon équipement Raidlight dans mon sac ainsi que ma nourriture, ce qui représente en général 2 jours de vivres. Mon sac Responsiv 18L pèse dans ces cas entre 5 et 8kg avec l’eau en plus que je récupère dans les rivières ou dans les flaques d’eau à l’aide d’une paille de survie.

J’ai également avec moi une petite trousse de secours avec quelques médicaments et de quoi faire des pansements et des points de suture, une balise GPS Dotvision ; mon mobile qui me serre de GPS et de moyens de communication avec le reste de l’équipe pour leur donner des informations sur mon avancé et mon état de santé.

J’en ai vraiment eu besoin au Canada où j’ai vraiment souffert. Heureusement que Mika mon ami était là pendant toute la nuit, nous nous sommes soutenus moralement et physiquement à lutter contre la tempête et le froid qui se sont acharnés sur nous.
On s’est perdus, des arbres tombaient dans la forêt à quelques mètres de nous, la foudre était à deux doigts de nous frapper, on a eu vraiment de la chance d’en ressortir juste avec de la fatigue et une hypothermie avancée.
C’est la première fois que j’ai dû stopper mon défi à 28 km de l’arrivée après avoir parcouru 139 km.
Ce n’est que partie remise car je prévois de le refaire en août 2019.

Concernant les parcours, ils ont été choisis sur des sentiers connus pour que les gens identifient rapidement le lieu, cela m’a également aidé à trouver des renseignements, traces GPS et me repérer plus facilement en amont puisque je n’ai pas pu faire de reconnaissances.

J’ai seulement repéré deux expéditions, le défi du Maroc et celui de l’Italie. Il faudra que je repère le parcours car je serais accompagné de jeunes enfants handicapés sur joëlette. Ils vont faire un bout de chemin avec moi et je l’espère vivre une aventure inoubliable.

Encore un grand merci aux associations Everest en Sable et Equipe Défi Joëlette pour le travail qu’ils font et le bonheur qu’ils apportent.

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